Marionnettes La Mare au diable de Sand

Marionnettes La Mare au diable de Sand
Mettre Marie dans ses « hardes » devant Nohant est volontaire mais ne correspond pas exactement au roman.

Marionnettes contemporaines : La Mare au diable de George Sand

Des poupées marionnettes La Mare au diable de Sand sont à l’honneur dans cet article. Elles sont en tissu. Et peintes à la main. Egalement habillées à la fois selon les traditions vestimentaires du XIXe siècle et selon la description de George Sand. Elles peuvent se transformer en marionnettes grâce à la baguette de bois qu’elles ont dans le dos. Certains diront que Germain devrait être en habits, mais il a sa biaude pour le côté folklorique.

Où trouver le roman La Mare au diable gratuitement ?

Les romans de George Sand sont accessibles gratuitement et légalement en ligne ici (par exemple). Ensuite, il est possible d‘écouter directement l’histoire sur ce site.

La Petite Marie est une toute jeune fille dont va s’éprendre un homme plus âgé (28 ans). Et le roman se construit autour de cette histoire d’amour à la fois fleur bleue mais également ethnologiquement passionnante. George Sand y parle du droit à l’amour face aux considérations sociales bien-pensantes de l’époque.

Une fresque ethnographique d’un mariage au 19ème siècle traduite dans ces marionnettes La Mare au diable de Sand

Disons encore que dans la Mare au diable George Sand relate les 3 jours de fête du mariage paysan. Elle décrit également les vêtements portés par les mariés dans le monde rural de 1844 (date de parution du roman). Une mine d’or (romancée néanmoins) pour comprendre le costume berrichon traditionnel. Gardons encore à l’esprit qu’ on se mariait en hiver à cette époque-là. C’est-à-dire quand la nature dort et qu’il n’y a plus de travail aux champs.

Poupée Germain le laboureur

Poupée de Germain le laboureur de George Sand dans la mare au diable

Voici ce que dit Aurore Dupin (George Sand) au sujet de Germain (source https://beq.ebooksgratuits.com/vents/Sand-mare.pdf) . Notons que les hommes décrits comme séduisants par George Sand ont les yeux bleus.

« Germain avait le teint frais, l’œil vif et bleu comme le ciel de mai, la bouche rose, des dents superbes, le corps élégant et souple comme celui d’un jeune cheval qui n’a pas encore quitté le pré. »

Marionnettes La Mare au diable de Sand

Poupée Petite Marie le matin du jour de son mariage.

« La petite Marie, n’ayant pas encore reçu les cadeaux de noces, appelés livrées, était vêtue de ce qu’elle avait de mieux dans ses hardes modestes : une robe de gros drap sombre, un fichu blanc à grands ramages de couleurs voyantes, un tablier d’incarnat, indienne rouge fort à la mode alors et dédaignée aujourd’hui, une coiffe de mousseline très blanche. »

Poupée de la petite Marie dans la mare au diable

Poupée Petite Marie dans sa belle robe de mariée

Et enfin, voici la description de la Petite Marie vêtue en ce qu’on appellerait aujourd’hui la robe de mariée.

« Sa cornette de mousseline claire et brodée partout, avait les barbes garnies de dentelle. Dans ce temps-là les paysannes ne se permettaient pas de montrer un seul cheveu. Elle portait un fichu blanc, une robe de drap fin vert myrte et un tablier de soie violet pensée, avec la bavette. »

Poupées de la mare au diable de George Sand, Berry souvenir

A l’arrière-plan, une aquarelle de la Mare au Diable, qui est un lieu qui existe. On peut encore y aller, et profiter du calme de l’endroit, même s’il n’est plus exactement comme à l’époque de George Sand. Quoi qu’il en soit, c’est à Mers-Sur-Indre.

Pour terminer, disons encore que la petite Marie et Germain le laboureur sont sur plusieurs cartes de Saint-Valentin à envoyer gratuitement !

 

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