Voici le Meunier d’Angibault en poupées de 35 cms de hauteur. Ce meunier s’appelle également Le Grand Louis dans le roman de George Sand.
Et maintenant, la citation sur laquelle se basent les poupées du grand farinier. Notons qu’à un endroit du roman on parle de ses yeux noirs, et à un autre de ses yeux bleus. Comme George Sand donne systématiquement des yeux bleus aux hommes grands, beaux et forts, le grand farinier en poupée a donc les yeux d’azur !
« Quand il essuyait du revers de sa manche la farine qui couvrait habituellement ses joues, il découvrait un teint brun et animé du plus beau ton. Ses traits étaient réguliers, largement taillés comme ses membres, ses yeux noirs et bien fendus, ses dents éblouissantes, et ses longs cheveux châtains ondulés et crépus comme ceux d’un homme très fort, encadraient carrément un front large et bien rempli, qui annonçait plus de finesse et de bon sens que d’idéal poétique. Il était vêtu d’une blouse gros-bleu et d’un pantalon de toile grise. » Et juste après : (…) » Il entra avec une assurance qu’on eût pu prendre pour de l’effronterie, si la douceur de ses yeux d’un bleu clair, et le sourire de sa grande bouche vermeille n’eussent témoigné que la franchise, la bonté, et une sorte d’insouciance philosophique, faisaient le fond de son caractère. »
https://beq.ebooksgratuits.com/vents/Sand-Meunier.pdf pp. 43-44
Enfin, les meuniers avec un sac de farine au nom de leur moulin.
Notons en outre, que la plupart des meuniers d’Angibault se sont inspirés de la carte postale bien connue avec le Grand Louis et sa jument Sophie. C’est pour cette raison que 4 des 5 poupées ont une moustache. Néanmoins, le Grand Louis explique à Marcelle qu’il vaut mieux ne pas avoir trop de barbe quand on travaille dans la farine….! C’est aussi pour cela qu’un des meuniers n’a pas de moustache ! Pour aller directement sur le site officiel du Moulin D’Angibault à Montipouret, cliquez sur la carte. Ce moulin ouvre au public :
Enfin, voici un petit clin d’oeil…. avec cette imitation enfantine de la carte ancienne avec une des poupées du Grand Louis.
Le grand Louis, Meunier d’Angibault, et sa vieille jument Sophie, décrit par George Sand, version carte postale ancienne, poupée et look enfantin
L’oncle Cadoche
Concernant plus particulièrement l’Oncle Cadoche, il a un parapluie sur les cartes postales, mais en fait dans le roman il a un bâton avec un gros noeud dans le bois. Ce bâton fait peur à Marcelle la première fois où elle le voit.
« La grande taille voûtée de cet homme très vieux, mais encore robuste, et armé d’un bâton énorme, avait un aspect peu rassurant, dans le cas d’une attaque seul à seul. On ne distinguait pas bien ses traits sévères, mais il y avait, dans l’inflexion de sa voix rauque, quelque chose de plus impérieux que suppliant. (Il avait) (…) une attitude triste et des haillons immondes »
https://beq.ebooksgratuits.com/vents/Sand-Meunier.pdf p.58
Le meunier d’Angibault en poupées c’est aussi la mère Bricolin
La mère Bricolin est la grand-mère de Rose, la fille des Bricolins (mais pas la Bricoline). Rose est la jeune fille dont le meunier est amoureux. Cette vieille dame toute ridée est en fait un des maillons qui dénoue toute l’histoire. Encore un personnage féminin actif, bien construit et attachant.
Donc, en résumé, la Mère Bricolin est une paysanne âgée et riche, entre autres car le Père Bricolin est un filou. Elle est décrite ainsi :
« La mère Bricolin, qui ne savait ni lire ni écrire, et qui était vêtue en paysanne » (…) Quant à la vieille mère Bricolin, elle ne comprenait rien du tout à la conversation ; mais elle trouvait que le meunier parlait comme un livre, parce qu’il assemblait plusieurs phrases de suite, sans hésiter et sans se reprendre.«
https://beq.ebooksgratuits.com/vents/Sand-Meunier.pdf p188
